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Le forum jeu-de-rôle d'un groupe de mercenaires dans le monde des Chroniques de Kandorya.
 
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 Panthéon des Nains

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Balian Klade
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Balian Klade


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MessageSujet: Panthéon des Nains   Panthéon des Nains EmptyJeu 14 Jan - 23:40

Le panthéon nain regroupe les quatre divinités principales vénérées par les nains d'Orya et de Kandorya.

Bien que parfois les nains puissent habiter loin des cités naines, on remarque que la plupart restent fidèles à cette religion.

Divinités principales

Borun : le père des dieux, il est la divinité associée au savoir, aux runes en général et bien sûr à la forge. Il préside à toutes les grandes cérémonies qui rythment la vie des nains.

Apparence: chevelure de feu, barbe grise ou blanche tressée en 4, un œil d'or et un œil d'argent, il est vêtu d'un tablier de forgeron et possède un marteau.


Yr: déesse associée à la vie. Elle préside aux naissances, aux mariages, à l'amour mais aussi à la protection et aux soins. Comme toute bonne déesse de la fertilité, elle n'est servie que par des naines.

Apparence: naine robuste, le visage clair et souriant, très maternel. Deux immenses tresses blondes parcourues d'anneaux d'or. Elle porte une robe bleu et argent et porte un linge blanc de lait que l'on retrouve dans les cérémonies de naissance et de mariage.


Loktar: dieu de la guerre. Il préside évidemment à tout ce qui concerne les conflits, qu'ils soient offensifs ou défensifs. Il est aussi souvent associé aux rites mortuaires (et oui la guerre fait des victimes).

Apparence: barbe et cheveux rouge en bataille. Il est évidemment vêtu d'une armure épaisse en acier et porte une hache de guerre naine des plus redoutable. Ses yeux sombres sont inquiétants et sa voix est comme un grondement de tonnerre.


Gorim: dieu de l'abondance, de la fortune (la chance) et des richesses. Il est vénéré par les marchands, les artisans d'art , les filous et tous les nains qui aiment la bonne bière et les banquets. Il est souvent associé à des événements très festifs

Apparence: barbe et cheveux noirs très épais. C'est un nain pourvu d'un embonpoint certain. Visage rond et jovial, il porte une choppe de bière ainsi qu'un coffret de bronze censé renfermer des richesses dépassant l'imagination.

Clergé

Le dhozaka de Kandorya dispose d'une structure cléricale établie : on y retrouve différents prêtres de Borun, ainsi que son avatar : Khalador Poing-d'Acier, le dhoz. Y résident également des prêtresses d'Yr, (stériles suite à un contact prolongé avec une pierre précise)

Borun
Haut prêtre : Alkazhaba Noc Draco
prêtres :

Yr
Haute prêtresse :
prêtresses :


Loktar
Haut prêtre :
prêtres :


Gorim
Haut prêtre :
prêtres :

Mythe

Sous la montagne dormait Borun. A chacune de ses inspirations les pics s’élevaient. A chacune de ses expirations, les vallons se creusaient. Borun respira tant et tant qu’à force, la roche, dont il était issu, s’écarta de lui, formant une grotte. Borun dormait. Dans son sommeil, peut être à cause d’un rêve, Borun se retourna. La terre trembla, se déchira. Troublé dans son sommeil par quelques pierres venues rouler sur lui, Borun s’éveilla.

Il se redressa et toucha les limites de son univers avec ses mains. Lorsqu’il en eut fait le tour, il se rassit, content de savoir que tout cet espace était à lui. Longtemps, il resta assis, satisfait. Puis vint l’ennui et Borun décida d’aller se promener. Il posa ses mains sur la roche et lentement, la broya de ses doigts, creusant d’abord un tunnel, puis une salle, d’autres tunnels, des escaliers, d’autres salles encore. Un palais sous la montagne. Borun creusait une cheminée lorsqu’il sentit la roche disparaître sous ses doigts, sa main s’enfoncer dans le vide. Il agrandit le passage et entra dans ce lieu inconnu.

Il sentit alors la chaleur sur son visage. Borun venait de trouver l’extérieur. Il continua de marcher sur ce sol nouveau, froid et poudreux et se dirigea vers un son chantant, continu, très doux. Comme le son des cascades sous la montagne mais en plus tendre, non violent, calme, apaisé. Borun se pencha au dessus de la rivière et y trempa la main. Il sentait la vie couler dans les quelques gouttes qu’il avait sur les doigts.

Voulant la préserver, il creusa le sol et mêla la terre à l’eau, fabricant une statue de glaise. Mais l’eau de la rivière, pourtant vivante, ne s’exprimait pas davantage ainsi. La chaleur durcissait sa surface mais elle ne bougeait pas. Borun prit un des poils de sa barbe et le passa sous les pieds de la statue, la séparant ainsi du sol. Et la statue s’anima, se mît à chanter doucement son chant de rivière et tourner sur elle-même. Mais Borun ne pouvait le voir car Borun ne voyait pas. Mais il était content car il entendait la rivière bruisser tout autour de lui.

La rivière, toute à ses facéties, ne se rendit pas tout de suite compte que Borun ne la voyait pas. Ce n’est que lorsqu’elle lui fit une grimace et qu’il resta sans réagir qu’elle comprit.

« Tu m’as fait un beau cadeau, l’ami. Je vais t’en faire un aussi. » elle s’avança au bord de la rivière et cueillit une plante qui avait encore une goutte de rosée. Elle la frotta doucement sur l’eau, la penchant d’un côté puis de l’autre, laissant les rayons du soleil se réverbérer sur la rivière et venir emplir la goutte de lumière. Lorsque ce fut fait, elle se releva et donna la plante à Borun : « Tiens ! Je t’offre le rire et les larmes, le feu et la rivière. » Et lorsqu’il mit la boule humide et dorée dans son visage, Borun vit. La rivière était belle et beaux le soleil, la terre et même la neige, si froide. Ils dansèrent un moment, célébrant le printemps et puis se séparèrent, se promettant de se retrouver très bientôt.

Borun rentra dans son palais sous la montagne et contempla les tunnels, les salles, les colonnes qu’il avait creusés, sculptés. Et, mêlées à la roche, les veines d’un blanc de lait d’un métal précieux. Borun gratta, creusa, prit la blancheur dans ses mains, la roula entre ses doigts, lui donna forme, souffla dessus pour la réchauffer et l’entoura d’un autre des poils de sa barbe pour qu’elle conserve la chaleur. Ainsi naquit Yr.

Borun, ivre de bonheur rien qu’à la regarder, en tomba immédiatement amoureux et voulut sans tarder l’épouser. Mais une grande peur le saisit : Allait-elle accepter ? Et serait-elle heureuse ?

Pour le bonheur de sa future dame, Borun construisit de nouvelles pièces, rien que pour elle, chambres, salons, boudoirs et une grande salle de fête et de banquet où ils célébreraient leur union. Il se fabriqua une forge où il fondit le cuivre et l’étain et façonna une statue de bronze à laquelle il noua un poil de sa barbe, à la main. Il le nomma Gorim.

Gorim accepta de s’occuper des affaires de Borun. Il s’occuperait des entrepôts, du commerce et tiendrait la salle de banquet toujours prête pour festoyer. Borun lui fabriqua un coffret avec ce qui restait de bronze pour y ranger l’argent gagné. Et comme Gorim se plaignait de la quantité de travail qui l’attendait, il lui fit, avec un courant d’air humide, un serviteur rapide mais geignard pour l’aider et d’un peu de terre, une chope toujours pleine de bière pour le réconforter.

Le serviteur se révéla voleur, se servant sans vergogne dans les entrepôts. Gorim le punit en lui prenant barbe et cheveux dont il se para. Le serviteur promit alors de ne plus jamais voler. Mais Gorim lui dit qu’il ne voulait pas qu’il vole le palais de Borun seulement. Ailleurs, il ferait comme il voudrait.

Au fond de la chope, Gorim trouva une servante qui elle, dévouée, s’occupa des tables du banquet, les couvrant de boire et manger, sans jamais rechigner.

Pendant ce temps Borun n’était pas resté inactif. Le palais de sa dame était construit et Gorim s’occuperait de l’intendance mais il fallait aussi protéger le palais. Il forgea un marteau dans un rubis et, lui nouant un poil de barbe, lui dit « éveille-toi » Et du marteau redevenu d’acier jaillit Loktar dont la barbe et les cheveux rougirent lorsqu’il vit pour la première fois Yr. Comme Loktar était nu, Borun reprit son poil de barbe et lui fit une armure avec. Il lui fit aussi une hache, pour défendre le palais et, peut être pour l’éloigner d’Yr, l’emmena à sa suite dans les tréfonds de la montagne, lui creusa une gigantesque caverne qui ne serait qu’à lui et dans laquelle il accueillerait ceux qui seraient morts au combat. Loktar lui demanda la permission de ne pas séparer dans la mort ceux qui s’étaient aimé de leur vivant et ainsi Borun lui permit d’accepter en sa salle tous les morts. Heureux de pouvoir défendre borun et accueillir ceux qui l’auraient servi, Loktar remonta à l’entrée du palais où il commença sa garde, la hache à la main.

Borun, lui, descendit. Il alla de salle en salle, toujours plus profond, jusqu’à rejoindre une voûte surplombant un grand lac dans lequel il pourrait se laver, ses travaux l’avaient bien sali. Le grand lac en miroir lui renvoya l’image d’un être borgne, chauve et sale et Borun se lamenta de ce que jamais Yr ne pourrait l’aimer ainsi. Le lac clapota des mots de réconfort à ses pieds et lui offrit de récupérer la fine pellicule qui le recouvrait. Borun s’en fit un tablier et le lac s’en trouva plus clair et plus limpide que jamais. Il conseilla alors à Borun d’aller en parler à ses amis et de ne pas hésiter à revenir lorsqu’il voudrait du calme, du silence pour réfléchir.

Borun suivi son conseil et s’ouvrit de sa crainte à Gorim d’abord et à la rivière ensuite. Tous deux promirent de beaux cadeaux de mariage et, le cœur content il alla trouver Yr pour l’inviter dans la grande salle de banquet.

Là, tout était prêt et tous étaient venus. Gorim offrit à Borun une pièce d’argent qu’il mit sur son visage. La pièce se changea en œil et ainsi Borun vit le monde avec sagacité. Il remercia Gorim en lui offrant la chance. Gorim offrit aussi une robe bleue et argent àYr, de la part du lac, qui ne pouvait se déplacer. Loktar offrit un bouclier à Yr pour qu’elle soit toujours protégée et une clef à Borun, pour venir dans son royaume secret. La rivière, descendue pour cette occasion, donna à Yr en cadeau quelques plantes et leurs secrets de guérison. Ainsi Yr pourrait alléger les peines de ses enfants. Elle sortit ensuite un éclat de soleil qu’elle avait gardé caché sous sa robe et en couvrit Borun qui arbora alors une magnifique chevelure de feu.

La rivière prit les mains de Borun et d’Yr et prononça les paroles d’union. Ils se regardèrent, s’embrassèrent et, délaissant la fête, partirent ensemble se promener dans le palais. Borun offrit à sa dame un linge blanc de lait fait de métal d’argent qu’il lui passa sur l’épaule et elle, en retour, lui offrit quatre rubis qu’elle noua dans sa barbe après l’avoir tressée en quatre. Une mèche pour elle-même, une pour Loktar, une pour Gorim et une pour la rivière.

Un enfant naquit de cette union. Un enfant qu’Yr éleva, le portant sur son épaule au linge blanc de lait. En cadeau de naissance, Borun lui offrit quelques pierres qu’il avait ramassé au bord du grand lac souterrain, des pierres marquées de runes qui l’aideraient lorsqu’il douterait. Et, lorsque plus grand, l’enfant parti vivre sa vie, fort de l’amour de sa mère et du savoir de son père, il devint le premier, le père du père de nos pères.
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